samedi 6 juin 2015

Bref historique d'une Médecine .







Ses origines

Par sa nature et ses fondements, la naturopathie se rattache résolument à la tradition médicale de la Grèce antique. Les principes qui président de nos jours à la pratique naturopathique doivent beaucoup au « Corpus hippocratique » qui a constitué la base de la médecine occidentale, du Ve siècle avant Jésus-Christ jusqu'au début du XXe siècle. En voici les grandes lignes.

Primum non nocere - D'abord ne pas nuire. Les symptômes d'une maladie (la fièvre, par exemple) peuvent être des manifestations d'un processus de guérison. Par conséquent, leur suppression pure et simple peut causer plus de tort que de bien. Les interventions thérapeutiques doivent donc favoriser le processus naturel de guérison et non le contrer.

Vis medicatix naturae - La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Le corps possède la capacité inhérente de préserver la santé et de la rétablir lorsqu'il l'a perdue. Au coeur de l'organisme vivant se trouvent les forces de vie permettant d'y parvenir. Le rôle du médecin ou du thérapeute consiste à faciliter l'accès à ces forces en découvrant et en éliminant les obstacles qui s'y opposent.

Tolle causam - Découvrir et traiter la cause. Le médecin doit rechercher les causes de la maladie plutôt que de tenter d'en supprimer les symptômes. La maladie est vue comme l'aboutissement ultime d'un dérèglement particulier. Le rétablissement de l'équilibre naturel ne peut se faire qu'en travaillant sur les causes à l’origine de ce dérèglement.

Docere - Enseigner. Le médecin doit guider son patient sur la voie de la guérison et l'aider à préserver sa santé de façon naturelle. Il doit donc lui enseigner à prendre soin de lui-même et à prendre en charge son propre processus de guérison, selon les principes suivants :

* L'approche holistique. Le thérapeute explique au patient que sa maladie est le fruit d'un ensemble complexe d'interactions entre les plans physique, mental, émotionnel et spirituel, et qu’il devrait intervenir sur chacun d’eux.
* L'alimentation. Il lui enseigne comment se nourrir de façon à obtenir tous les nutriments nécessaires à sa santé, afin d'éviter de recourir à des médicaments de synthèse ou à des interventions chirurgicales.
* La prévention. Il lui enseigne enfin comment agir sur son environnement et son mode de vie afin de maximiser ses forces et son bien-être et, au bout du compte, de réduire les risques de maladie.

L’évolution récente

À partir de la fin du XIXe siècle, au moment où toutes les sciences connaissent un essor fabuleux, la médecine découvre et intègre une foule d'approches empiriques allant de l'homéopathie à l'hypnose, en passant par les pharmacopées de diverses cultures. Aux États-Unis, le mouvement de la médecine éclectique a recours à de nombreuses approches médicales venues de la vieille Europe, d'Asie et des peuples amérindiens. Une panoplie de préparations d'herboristerie sont également fort populaires auprès des médecins de l'époque.

C’est dans cette mouvance que l’Allemand Benedict Lust (1870-1945), qui était médecin, ostéopathe et chiropraticien, fonde officiellement la naturopathie après avoir émigré aux États-Unis. En 1902, il inaugure, à New York, la première école de naturopathie : on y enseigne l'hydrothérapie, l'herboristerie, la nutrition, la physiothérapie, la physiologie, la psychologie et une foule d'autres techniques thérapeutiques.

C'est ainsi que, dans le premier quart du XXe siècle, s'ouvriront aux États-Unis quelques douzaines d'écoles de médecine naturopathique offrant des cours d'une durée variant de deux à quatre ans. Ces formations étaient souvent associées à des cours avancés en homéopathie ou en chiropratique, des techniques médicales qui connaissaient également à ce moment un essor important.

Parallèlement à ce foisonnement, se développait une médecine davantage axée sur les interventions chirurgicales dites « lourdes » et sur les médicaments de synthèse issus de l'industrie pharmaceutique naissante. Cette approche, perçue comme étant davantage « scientifique », finit par gagner la faveur des facultés de médecine des grandes universités de l’Occident. C’est cette direction que prend la médecine au cours des décennies qui suivent. Seuls les médecins formés dans les facultés de médecine sont alors autorisés à diagnostiquer et à traiter les maladies. Résultat : la majorité des écoles naturopathiques ferment leurs portes.

Cependant, à partir des années 1970, la naturopathie connaît un regain de popularité auprès du public. Quelques universités américaines commencent même à offrir une solide formation de quatre ans. C’est l’arrivée d’une nouvelle génération de naturopathes.

La naturopathie obtient une certaine reconnaissance au fil des ans. En 1983, l'Organisation mondiale de la Santé recommandait aux autorités médicales de tous les pays d'intégrer la naturopathie aux services de santé publics. En 1994, le gouvernement des États-Unis accordait, pour la recherche scientifique contre le sida, un budget à la Bastyr University, l'une des grandes écoles de naturopathie en Amérique du Nord.

 En France  la Naturothérapie Fondamentale sera enseignée en Faculté de mèdecine (Paris 13) de 1982 à 1993 et il semble que progressivement une certane reconnaissance pointe le nez , comme ce fut le cas pour l'Ostéopathie




jeudi 4 juin 2015

Définition de la santé

  • Définition de la vraie  Santé
"Thérapeuthe guérit toi toi même"
    la santé est l'aptitude de l'organisme à maintenir un équilibre homéostasique optimal , c'est aussi la capacité de l'organisme à recouvrer cet équilibre rapidement.

    La Naturothérapie fondamentale constitue en fait une véritable révolution tant sur le plan conceptuel que pour son efficacité thérapeutique , ou elle intervient avec succés quand d'autres thérapeutiques échouent .






    Depuis 1898  aux États-Unis et depuis 1935 en France, les techniques sont classées comme suit :

    • L’alimentation ou hygiène nutritionnelle (diététique, nutrition, cures saisonnières, …)
    • La  gestion du stress   (relaxation  , Vittoz , tai chi chuan etc...)
    • Les exercices physiques ou hygiène musculaire et émonctorielle (gymnastiques douces, culture physique, yoga, stretching, danse, arts martiaux, bicyclette, natation, …).

    Ces trois premières techniques, dites majeures, sont considérées ainsi comme nécessaires et suffisante à l’entretien de la santé.

    Dans la plupart des cas, la situation de santé implique toutefois d’avoir recours à d’autres outils hygiénique ou thérapeutiques, nos  techniques secondaires:

    • L’hydrothérapie (utilisation de l’eau chaude, froide, tiède, alternée, locale, générale, interne, externe, douches, bains, thalassothérapie et thermalisme, argiles, …)
    • Les techniques manuelles -La chirologie- (massages non médicaux de type californien,coréen, osteopathie ,etiopathie , Amam, onctions aromatiques, …etc)
    • Les techniques réflexes ou réflexologie (appliquées au pied, à l’oreille, au nez, dos, …, méthodes de Knap, Jarricault, …)
    • Les techniques respiratoires -jadis nommées pneumologie- (empruntées au yoga, aux arts martiaux … ; méthodes de Plent, de Jacquier, RCP  Passebecq etc...)
    • Les plantes ou phytologie (revitalisantes, drainantes, adaptogènes,… et les huiles essentielles …), utilisées en tant qu'aliments et compléments alimentaires


    Hygiene vitale , psychosomatique naturelle etc...






    Définition

    La psychosomatique naturelle se préoccupe de la santé par la sauvegarde de l’unicité psychologique, biologique et physique de l’être humain. Elle enseigne l’art de vivre selon les lois naturelles (orthobiologiques).

    Elle enseigne l’utilisation des facteurs naturels de santé : alimentation, eau, jeûne, air, soleil, exercice physique, repos et relaxation, sommeil, environnement et habitat, harmonie émotionnelle et psycho-sociale dans les couples, les familles, les groupes.


                                                   André  Passebecq

                        Jeet Kune Do  :        Cliquer     Là  : https://jeetkunedo19.wordpress.com/